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Création mondiale le 13 avril 2016

 

Musique Luigi Dallapiccola

Chorégraphie et scénographie Kader Belarbi

Costumes Michaela Buerger

Lumière Patrick Méeüs

 

 

Pour cette nouvelle création pour le Ballet du Capitole, les Chants de prison de Luigi Dallapiccola m’ont semblé idéaux car d’une forte expressivité et d’un grand lyrisme. Ils me sont apparus comme un paysage sonore d’où émergent une plainte et une méditation sur la condition humaine. Le mouvement et le chant intérieur seront révélés par un ensemble uniquement masculin ; il existe peu de pièces chorégraphiques avec seulement des garçons. L’espace m’intéresse dans une scénographie de confinement et constitue le lieu de dé- ploiement de corps dociles ou réfractaires. Des parois, qui imposent des manœuvres d’espaces, dictent leurs commandements aux danseurs et témoignent des aptitudes de chacun et du groupe à réagir. une histoire d’espaces et une histoire de pouvoir. Je m’empare du paysage sonore pour faire résonner des récits de corps d’hommes « détenus ».

 

Kader Belarbi 

Salle des pas perdus

Création le 15 mars 1997 par des danseurs du Ballet de l'Opéra national de Paris à l'Amphithéâtre de l'Opéra-Bastille.

Entrée au répertoire le 13 avril 2016

 

Musique Serge Prokofiev

Chorégraphie et scénographie Kader Belarbi

Costumes Michaëla Buerger

Lumières Sylvain Chevallot

 

Julien Le Pape Piano

 

Ce ballet est inspiré par un poème de Louis Aragon : « Un beau soir, l’avenir s’appelle le passé, c’est alors qu’on se tourne et qu’on voit sa jeunesse. »

Dans un huis-clos, quatre personnages décalés traînent leurs souvenirs et leurs valises. Comme hors du temps, trois femmes et un homme se rencontrent et voyagent dans leur mémoire sur des pages pour piano de Prokofiev. « Plus que les exploits divertissants des corps glorieux, j’ai souhaité offrir la vision d’une humanité en panne qui, je l’espère, touchera au cœur. L’expression du dérisoire où l’on essaie tout de même de s’en sortir. Il y a sans doute la souffrance modeste, le déchirement pudique et aussi l’enfermement oppressant, banalisés en presque rien. La musique en donne le climat, incisive, ironique voire sourdement douloureuse et surtout nostalgique. Un brin d’humanité comme un moment de poésie triste, sans tragique. »

 

Kader Belarbi 

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