Le Mandarin merveilleux
Pantomime grotesque en un acte, livret de Menyhért Lengyel
Créé le 27 novembre 1926 à l’Opéra de Cologne
Création par le Ballet du Grand Théâtre de Genève le 20 juin 2007
Musique Béla Bartok
Chorégraphie Kader Belarbi
Dramaturgie Anne Deniau
Scénographie Rémi Nicolas et Jacqueline bosson
Lumières Rémi Nicolas
Costumes Adeline André
Je marche au-devant de mon image
Et mon image vient à ma rencontre ;
Elle me caresse et m’étreint
Comme si je revenais de prison.
La scène est une boîte noire. Une chambre à illusions qui s’offre comme une surface sensible où se révèlent les représentations d’un monde qui semble surgir de la barbarie. Les “Gens“ représentent l’affrontement entre les forces destructrices et l’élan vital dans un cycle entre la vie et la mort.
Le “Mandarin Merveilleux“ traverse le monde. Il perçoit une lueur d’espoir avec la “Jeune Femme“ et offre le désir d’amour d’un simple homme. Ensemble, ils s’abandonnent dans une ultime étreinte et la “Jeune Femme“ lui ravit ses attributs. Il est massacré pour assouvir brutalement des passions primitives. Le “Mandarin merveilleux“ devient une victime et se révèle être un représentant temporaire d’une illusion merveilleuse.
L’idole n’est peut-être qu’un doux mensonge.
Kader Belarbi