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Un Casse-Noisette réinventé par Kader Belarbi au ballet du Capitole

Le chorégraphe Kader Belarbi s'est inspiré des histoires qu'il racontait à ses enfants pour créer de toutes pièces son propre Casse-Noisette, un ballet joyeux et "fantasmagorique", présenté dans un "bouillonnement" de couleurs et de matières, au Capitole de Toulouse.

Le directeur du ballet du Capitole parle de "recréation en récréation" en présentant à l'AFP sa nouvelle production

d'après le conte d'Hoffmann et l'adaptation édulcorée d'Alexandre Dumas. "C'est un parti pris", explique Kader Belarbi, "j'ai toujours lu des histoires à mes enfants, et j'ai toujours inventé par dessus les histoires d'autres histoires, j'aime bien le conte dans le conte". Puisant dans ses souvenirs de père et dans son imaginaire de "grand enfant", l'ancien élève de Rudolf Noureev a installé son Casse-Noisette dans un pensionnat R le directeur-magicien ensorceleur distribue des jouets la veille de Noël. Une fois le dortoir assoupi, Marie, sorte de Fifi Brindacier aux cheveux roux, décide de récupérer, dans l'armoire à jouets, son casse-noisette en forme de hussard. "A partir de là, on pouvait rentrer dans toutes les fantasmagories possibles", estime le chorégraphe. "On a toujours rêvé dans notre enfance que pendant la nuit, des choses pouvaient s'animer, des diableries ou des amusements", commente l'ex-danseur étoile du ballet de Paris, qui veut ici "attirer autant les enfants que les adultes". Pour ce ballet en deux actes, qu'il dédie sans surprise à son fils et ses deux filles, Kader Belarbi trace un tableau d'une grande gaieté emprunté au music-hall, dans un décor féérique et un foisonnement de costumes aux formes et aux couleurs éclatantes. La célèbre musique de Tchaïkovski est interprétée par l'Orchestre national du Capitole sous la direction de Koen Kessels, directeur musical du Royal Ballet du Covent Garden de Londres. Les décors féériques d'Antoine Fontaine et les costumes abracadabrants de Philippe Guillotel, collaborateur de Philippe Decouflé, "interfèrent dans le geste chorégraphique et donc dans l'écriture", explique Belarbi. Avec son "club des cinq" amis transformés en jouets, Marie et son Casse-Noisette passent alors d'émerveillement en émerveillement dans le "bouillonnement de leur esprit d'enfants", traversant des mondes imaginaires et rencontrant toutes sortes de personnages loufoques. Ils se heurtent aussi à l'effroi et à la cruauté de la cour de récréation, quand des hordes d'araignées agressives arrachent un bras au casse-noisette. Mais dans son "défi", Belarbi conserve l'esprit conte de fée du ballet traditionnel et ne déroge pas au "pas de deux académique" quand les deux héros se métamorphosent en prince et en princesse. Jusqu'au 31 décembre au Théâtre du Capitole.

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