Dans l’idée d’un projet chorégraphique, Olivier Doise, hautboïste super soliste de l’Orchestre de l’Opéra de Paris a évoqué avec Brigitte Lefèvre, directrice de la danse, la possibilité d’une présence de la danse au sein d’une soirée de concert de musique de chambre et ils ont souhaité m’associer à ce projet pour lequel je me suis emparé des Temporal Variations et des Six Métamorphoses d’après Ovide de Benjamin Britten.

Les images évoquées par ces deux œuvres ont laissé surgir un monde imaginaire que se partagent un clown, deux danseurs et deux musiciens.

Sans construire d’histoire et au moyen d’une écriture automatique s’est imposée une fabrique de formes où se façonnent les corps selon les objets.

Le dialogue du hautbois et du piano offre le souffle et les résonances à ce jeu de corps-rébus.

Les créatures s’accolent et se décollent dans une succession d’événements équivoques, sans but ni fin. 

 

André Breton dit que 

“l’imaginaire, c’est ce qui tend à être réel“.