La Bête et la Belle
Création par le Ballet du Capitole le 24 octobre 2013
Musique Louis-Claude Daquin, Franz Josef Haydn, György Ligeti, Maurice Ravel
Chorégraphie et mise en scène Kader Belarbi
Adaptation d’après le conte La Belle et la Bête Josseline Le Bourhis et Kader Belarbi
Décors et costumes Valérie Berman
Lumières Marc Parent
L’inversion du titre La Bête et la Belle témoigne de la réinterprétation du conte. Kader Belarbi fait de cette fable le symbole de l’insoumission adolescente, de l’acceptation de la différence et de l’éveil au désir et à l’amour. La Bête s’humanise, car elle est moins un animal que le révélateur de l’animalité qui est en nous, tandis que la Belle surmonte sa répulsion et dépasse ses inhibitions pour trouver le chemin du cœur et du corps, et s’ouvrir à l’autre. Entre parcours initiatique et enchantement, le ballet est conçu sur une partition éclectique avec des décors et des costumes inattendus.
Le Corsaire
Ballet en deux actes sur un argument de Kader Belarbi,
inspiré du poème de Lord Byron, The Corsair (1814)
Création par le Ballet du Capitole le 16 mai 2013
Musique Adolphe Adam, Anton Arenski, David Coleman,
Edouard Lalo, Massenet, Jean Sibelius
Chorégraphie et mise en scène Kader Belarbi
Décors Sylvie Olivé
Assistante aux décors Camille Ansquer
Costumes Olivier Bériot
Lumières Marion Hewlett Lumières
Le poème de Byron a été une source d'inspiration infinie pour nombre de chorégraphes, mais aucune autre version chorégraphique française n'a vu le jour depuis celle de Jules Mazilier, en 1856. Aujourd'hui, Kader Belarbi réorganise la cohérence narrative du poème initial, en créant un grand ballet épique, académique autant qu’orientaliste. La chorégraphie joue sur la virtuosité des ensembles et des variations solistes, l'esprit du ballet romantique et ses entrelacs, les péripéties de l'action et l'exotisme des divertissements.
Entrelacs
Première par le Ballet du Capitole le 21 février 2013
Musique Arvo Pärt, Iannis Xenakis
Chorégraphie Kader Belarbi
Scénographie et Lumières Rémi Nicolas
Costumes Joop Stokvis
Par la main du chorégraphe, le corps devient le pinceau mû par le souffle rythmique, par où tout commence. Il trace et dessine des formes comme autant de métamorphoses. Au gré des « harmonies spatiales » d’Arvo Pärt et des « rythmes graphiques » de Iannis Xenakis, Kader Belarbi nous dévoile une poétique d’entrelacs.