Coppélia
Ballet pantomime en deux actes
Version d’Arthur Saint-Léon créée le 25 mai 1870 au Théâtre Impérial de l’Opéra à Paris
Version de Charles Jude créée le 22 juin 1999 au Grand-Théâtre de Bordeaux
Argument original de Charles Jude, d’après celui d’Arthur Saint-Léon et Charles Nuitter, tiré de L’Homme au sable d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
Léo Delibes Musique
Charles Jude Chorégraphie et mise en scène
Giulio Achilli Décors
Philippe Binot Costumes
Francois Saint-Cyr Lumières
Gerard Majax Conseiller en effets de magie
Archétype du ballet pantomime, Coppélia est créé à l’Opéra de Paris, le 25 mai 1870, d’après un conte fantastique d’E.T.A. Hoffmann, Der Sandmann (L’Homme au sable).
Un vieux savant fantasque, Coppélius, fabrique des automates et finit par tomber éperdument amoureux de l’une de ses créatures qu’il a baptisée Coppélia. Franz, un jeune villageois, qui l’aperçoit chaque jour à la fenêtre de la maison du vieux savant, n’est pas non plus insensible à la beauté de la jeune fille et finit par lui déclarer sa flamme. La chose n’est pas du tout du goût de sa fiancée Swanilda qui, avec ses amies, s’introduit chez Coppélius et découvre que Coppélia n’est autre qu’un automate. Elle décide alors de se substituer à la poupée et de jouer ainsi un bon tour à son amant et au vieux savant.
Soucieux de moderniser l’oeuvre, tout en conservant l’intrigue et la partition de Delibes, Charles Jude transpose sa Coppélia dans l’univers du cinéma américain d’après-guerre : « C’est l’âge d’or de la comédie musicale hollywoodienne et la légende de Marilyn Monroe qui m’ont inspiré cette Coppélia », confie-t-il. Chez lui, Franz devient Fonzy (petit clin d’oeil au personnage de la série culte américaine des années 70 Happy Days), Swanilda s’américanise en Swanie et Coppélia devient le sex-symbol du moment, l’incontournable Marilyn. Mais l’histoire reste inchangée.